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L’identité







Ce posthumanisme que décrit Josephine Berry a l’avantage d’offrir à ses utilisateurs la possibilité de se représenter sur le Web et d’y avoir une interaction avec des amis ou collègues éloignés géographiquement (Facebook) ou carrément de se créer un personnage semi ou entièrement fictif (Second Life). Ici, tout est vraiment possible et on peut y rencontrer tout type de personne. Aussi, le spectateur est aussi l’acteur : l’utilisateur du Web vit parallèlement une partie de sa vie sur le Web comme une sur/hyper réalité (communication par emails et Skype) et il crée aussi cet univers, cette réalité. Les contacts créés ici aboutissent aussi à des rencontres dans le monde physique. De plus, cette facilité d’échanges entre les gens se connaissant hors du Web, fortifie en général la continuation de leur connaissance.

Josephine Berry dit que la technologie de l’ordinateur s’est insérée dans le cœur de l’identité, mais on pourrait aussi dire que l’identité s’est placée dans le cœur de la technologie.


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